
Sur un axe rotatif, quoique empêchée de tourner complètement à la manière d’un hibou ou d’un personnage de film d’horreur, se trouve une boule un peu cabossée. Parcourue sur le devant de pleins et de déliés, elle arbore sur le dessus et à l’arrière un amas effiloché volumineux.
Face avant, on distingue deux lueurs sombres qui perforent le coeur de tout félin.
Un peu plus bas, s’ouvre la bouche, la cavité humide au palais râpeux, dont on ne peut sentir la texture qu’en y posant le doigt. La langue, s’y collant, reste insensible ou même, trompeuse, lui trouve une douceur toute usurpée.